Jeanne Desaubry |
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Pour écrire une histoire, le romancier puise fréquemment dans son quotidien, aussi est-il d'usage d'avertir le lecteur — afin de ménager les susceptibilités, voire d’éviter de commettre un délit —. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux, des institutions existants ou ayant existé, ne serait que pure coïncidence. Jeanne Desaubry a travaillé dans les hôpitaux où elle a notamment rencontré une pléiade de ces personnages qui pourrissent la vie de leurs semblables. En bonne entomologiste, ayant épinglé tout ce beau monde à son tableau de chasse, elle a donc disposé des masques sur les faits et les acteurs d’Hosto. Quelques beaux spécimens de nuisibles surgissent sous sa plume ! En particulier ces gestionnaires secs qui, au nom de principes[1] qu’ils prétendent supérieurs à la simple humanité, laminent leurs subordonnés sans remords. Que ceux ou celles qui auraient le malheur de se reconnaître d’ores et déjà dans ces portraits au scalpel abandonnent immédiatement l’idée de lire "Hosto". Ils passeraient un trop mauvais moment... [1] Ces principes s’appellent le plus souvent : contrôle de gestion, rigueur budgétaire, respect de procédures (entre autres).
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